Les risques de cyberattaques sur le secteur bancaire

Depuis cinq ans, les cyberattaques visant les banques progressent à la fois en nombre et en complexité. Ces criminels d’un nouveau jour s’arment en effet avec des outils toujours plus sophistiqués afin de contrer les mesures de précaution prises par les banques et les réseaux de cyberintelligence. Les offensives des hackers sont désormais plus programmées et précises, afin de restreindre le nombre de cibles mais d’augmenter les chances de réussite.

 

Une criminalité nouvelle

Les premières cyberattaques visant les banques étaient faites de spams ou de phishing, qui avaient pour objectif de tromper les utilisateurs en les incitant à partager leurs coordonnées bancaires ou à faire des virements vers des comptes frauduleux. Ce type d’actions a depuis dix ans largement perdu en efficacité, le public ayant été sensible aux campagnes d’information. Une nouvelle tendance criminelle a donc émergé à travers l’utilisation du cheval de Troie. Ce programme malveillant, une fois infiltré dans l’ordinateur d’une institution bancaire ou d’un client, va voler les données saisies, dont les coordonnées bancaires. Ces virus efficaces et discrets sont propagés dans le monde entier, principalement depuis l’Europe de l’Est où les réseaux criminels ne peuvent qu’être difficilement démantelés  : une large opération de police a été menée en octobre 2015, mais les dizaines d’arrestations qui en ont découlé n’ont pas fait baisser la cybercriminalité financière.

Comment se protéger ?

Ces menaces sont désormais constantes et la lutte contre ces cyberattaques d’un nouveau genre profite d’un large budget au sein des institutions bancaires. La meilleure façon de ne pas être la victime de ces cybercriminels modernes est le contrôle : Internet peut être un endroit dangereux, et la vigilance doit être permanente. De plus, les anti-virus peuvent efficacement protéger votre ordinateur. En effet, les vers informatiques qui parviennent à les percer sont rares, et leurs performances leur vaut d’être monnayés très cher sur le marché noir, afin de leur faire infecter des cibles précises. Cela signifie que les particuliers sont, pour l’instant, à l’abri de ces colosses informatiques.