Devenir avocat, mode d’emploi

Avocat est toujours un métier très prisé à l’heure actuelle. En effet, nombreux sont les jeunes qui pensent trouver leur voie dans la défense de la justice. Mais c’est un métier qui nécessite plus qu’une capacité à argumenter. En effet, les avocats ont des rôles très diversifiés. Alors, comment en devenir un ? Le guide ci-dessous.

Le cursus pour devenir avocat

Pour devenir avocat, avant tout il faut passer par des études universitaires. Pour les titulaires d’un baccalauréat, il suffit de s’inscrire dans une université de droit tandis que pour les non-bacheliers, il faut s’inscrire dans une université en capacité de droit et suivre une formation de deux ans. Après obtention du diplôme, l’élève commence le parcours universitaire de droit. La durée du cursus universitaire pour devenir avocat dure au minimum quatre ans : trois années de licence et une année de master. Au terme de la quatrième année, l’étudiant en droit a le choix de se spécialiser dans une branche particulière du droit en faisant alors un master deux qui va durer une année de plus.  En France, les élèves titulaires d’un master un en droit peuvent être candidats à l’examen d’entrée dans un Centre Régional de Formation à la Profession d’Avocat (CRFPA) ; ils doivent préalablement s’inscrire dans l’IEJ de leur choix.

Les qualités d’un bon avocat

Comme tout autre métier, être avocat n’est pas seulement une affaire de diplômes. En effet, il y a des qualités essentielles pour réussir dans cette voie. La première est l’indépendance : l’avocat ne doit jamais se laisser influencer, ni par ses intérêts personnels ni par des pressions extérieures. En outre, un bon avocat doit impérativement être discret : il doit garder pour lui les confidences ou les secrets qu’il a reçus de son client. Le respect du secret profession est général absolu et illimité dans le temps. Il s’applique dans tous les domaines d’intervention de l’avocat (conseil, défense….). En outre, il faut savoir que la violation du secret professionnel est un délit, vu qu’il s’agit d’une obligation de déontologie ainsi qu’une obligation légale.